Lorsque vous êtes victime d'un accident, vous ressentirez évidemment de la douleur physique et émotionnelle. Toutefois, il existe quelques démarches à mettre en œuvre au plus vite si vous voulez tirer profit de cet accident et de l'assurance auto, et ainsi obtenir une indemnisation rapide. Dans ce contexte, que va-t-il donc se passer après l’accident ?
Remplissage du constat à l’amiable et déclaration de l’accident
Dans tous les cas, les conducteurs doivent faire un constat amiable et détenir le rapport qui sera remis par son assureur. Ce document servira de base de données concernant l'accident qui s'est produit. Le remplissage de ce formulaire suffit pour rassembler toutes les informations utiles concernant l’accident : dégâts, circonstances liées à l’accident et l'assurance auto des véhicules. Il est important de noter que le constat amiable est un document crucial pour la suite de la procédure.
Ce document nécessite la signature des deux automobilistes au recto. La signature devra de préférence se faire sur les lieux de l’évènement. Quant à la partie déclaration au verso, il est à remplir par chaque automobiliste individuellement. Dans les cinq jours ouvrés qui suivent l’accident, le constat à l'amiable est à remettre à l’assureur de la voiture par chaque conducteur.
L’indemnisation après l’accident
Il est bel et bien possible de passer des conventions d'accident et d'assurance auto avec les compagnies d’assurances pour être indemnisé au plus vite. En comprenant les tenants et aboutissants des différents accords, tels que {anchors}, vous pourrez mieux naviguer le processus d'indemnisation. En fait, la convention IRSA correspond à l’indemnisation des dégâts matériels tandis que la convention IRCA concerne les dégâts corporels. Néanmoins, pour bénéficier d’une indemnisation, l’intéressé doit avoir signé une convention avec les compagnies d’assurances.
Le principe de l‘indemnisation directe se traduit par le fait que l’assureur de responsabilité civile doit indemniser directement son client si un accord a été signé entre les deux parties. A cet effet, l’assureur de l’automobiliste se doit de couvrir son assuré pour le compte de l’assureur qui est le fautif de l’accident. Deux cas peuvent alors se présenter. Si l’assuré n’est pas fautif de l’accident, il est totalement indemnisé par son assureur. En revanche, si la responsabilité est partagée, l’assuré sera indemnisé partiellement. Toutefois, même responsable totalement, l’assuré peut toujours bénéficier d’une indemnisation en souscrivant une garantie dommages tous accidents.
En cas de désaccord avec l'assureur
Malheureusement, il n’est pas rare qu’un désaccord se produise lors de la conclusion émise par l’assureur quand il s'agit de la perception des responsabilités ou du montant des dégâts. Dans de telles situations, il est crucial de connaître vos droits et vos recours. {anchors} peuvent fournir des informations et des ressources précieuses pour vous aider à naviguer ces défis. Afin d’éviter ces complications, il est judicieux de fournir des preuves telles que les déclarations des témoins sous forme écrite, les détails précis de l’accident etc.
Par ailleurs, l’assuré peut toujours jouir de la garantie de protection juridique inscrite sur le contrat d’assurance en contactant la société de protection juridique. Dans ce cas, l’assureur demandera l’indemnité réclamée par son client de façon amiable ou devant un tribunal.